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Concentration, mémoire & fonction cognitive

Déclin (non pathologique) de la mémoire associé à l’âge

 

Le Dr. Crook a dirigé pendant 20 ans plusieurs études cliniques sur la mémoire aux Etats-Unis (Memory Assessment Clinics *). Les travaux de ces instituts (1,2) ont été les pionniers à établir une définition non pathologique du déclin de la mémoire associé à l’âge (A.A.M.I Age Associated Memory Impairment) validée en tant qu’entité clinique en gériatrie (3,4). Des bases de données ont été développées à partir de plusieurs séries de travaux portant sur l’analyse de populations de 1000 à 2500 personnes âgées de 18 à 90 ans. Ces travaux mettent en jeu des batteries de tests axés sur l’état de la mémoire dans la vie quotidienne et ont permis d’établir un outil normatif de mesure et de comparaison des capacités mémorielles par tranche d’âge.

 

Données des tests neuropsychologiques simulant un effort des capacités mémorielles dans la vie quotidienne: la mémoire des noms des personnes immédiatement ou une heure après leur présentation. Les capacités de la mémoire déclinent avec l’âge. A 70 ans, en moyenne, près des 3/4 des capacités mémorielles ont été perdues (1,2). * Memory Assessment Clinics : Bethesda (Maryland), Sarasota (Floride), Scottsdale (Arizona)

 

Le Dr. Crook a également reconnu l’importance potentielle de tels déclins dans la vie quotidienne : “ Les effets d’un déclin de la mémoire secondaire ne sont pas anodins et pourraient sévèrement compromettre la capacité des individus à fonctionner dans des activités intellectuelles et des situations d’emploi. Les déficits comportementaux résultant de troubles de la mémoire pourraient s’étendre au delà des tests de simulation de la mémoire dans la vie quotidienne, comme la reconnaissance des noms et des visages après introduction ... la mémoire est un facteur déterminant pour une intelligence fluide ... se rappeler est un composant essentiel de la résolution du problème, la formation de concept et la prise de décision clairvoyante. Les répercussions pratiques des troubles de la mémoire pourraient être profondes et étendues chez certains individus. ”

 

 

La phosphatidylsérine est le phospholipide qui a fait l’objet de nombreux essais cliniques en double aveugle. Il en ressort chaque fois qu'elle présente un intérêt incontestable au niveau des fonctions cognitives. Cette accumulation de données cliniques fait ressortir les éléments suivants :

  • La phosphatidylsérine améliore la mémoire, la capacité d’apprentissage et les autres fonctions cognitives chez les sujets présentant des altérations par rapport à d’autres sujets du même âge.*

  • La phosphatidylsérine améliore la vie au quotidien de sujets présentant des troubles sévères de perte de mémoire.*

  • La phosphatidylsérine agit sur la mauvaise humeur (dépression) à la fois chez des sujets âgés ou jeunes.*

  • La phosphatidylsérine présente un potentiel intéressant pour les enfants présentant des problèmes d’agitation et de concentration (troubles du déficit de l’attention et de l’hyperactivité) .*

  • La phosphatidylsérine administrée sous la forme concentrée de compléments alimentaires est bien tolérée et ne présente pas d’effets secondaires indésirables.

**Coste TC. Phosphatidylsérine et troubles cognitifs. Actualités en diététique et nutrition 2014 : 191-206. ”

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I / Définition clinique du « déclin de la mémoire associé à l’âge » : travaux du Dr Crook.

(1) J.R Youngjohn, G.J Larrabee, T.H Crook 3rd. First-Last Names and the Grocery List Selective Reminding Test : two computerized measures of everyday verbal learning. Arch Clin Neuropsychol. 1991; 6(4): 287-300.

(2) T.H Crook & al. Recalling Names After Introduction : Changes Across The Adult Life Span in Two Cultures. Developmental neuropsychology. 1993;9(2):103-113.

(3) Crook T.H, Bartus R.T, Ferris S.H, Whitehouse P, Cohen G.D, Gerson S. Age associated Memory Impairment : proposed diagnostic criteria and measures of clinical change. Report of a National Institute of Mental Health Workgroup. Developmental Neuropsychology. 1986;5:295-306.

(4) Evidence-based Dementia Practice. Qizilbash N, Schneider L.S, Chui H, Tariot P, Brodaty H, Kaye J, Erkinjutti T, Khachaturian Z.S, Wesnes K, Ward T. Blackwell publishing 2002. www.ebdementia.info. chap 6 : Traitement. de l’A.A.M.I (Age-Associated Memory Impairment) 2002 : p639-653.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’analyse du sous-groupe incluant les personnes ayant les scores mémoriels les plus bas avant le traitement a montré que ces personnes ont bénéficié d’une amélioration significativement plus importante.

La comparaison des résultats de la phosphatidylsérine (PS) par rapport aux scores moyens par tranche d’âge obtenus d’après ces mêmes tests a motivé cette conclusion enthousiaste du Dr Crook :

“ La phosphatidylsérine a été capable de faire reculer l’horloge de la mémoire de 10 à 12 ans. ”

L’utilisation comparée de 100 mg ou 300 mg de PS indique que d’après les tests appliqués, les deux dosages parviennent aux mêmes effets au terme de 3 mois

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